MOIS de :nov 2008

Tempêtes à Bastia.......  tout va bien à bord d' idem 2    

le 22/11/2008                Le libecciu a soufflé en rafales à 176 km/h sur le Cap Corse ! (145 km/h à Bastia)

extrait de Corse Matin

À cause d'un Libecciu très violent qui a soufflé sur la région bastiaise entre vendredi après-midi (16 heures) et samedi matin (4 heures), les sapeurs-pompiers du centre de secours de Bastia ont été dans l'obligation d'effectuer plus de soixante interventions.

                                    

le 28/11/2008                    de très belles  photos : http://forums.infoclimat.fr/lofiversion/index.php/t36895.html

   tempète du 27 /28 novembre 2008

la nuit a été très difficile , la houle dans le port a mené à rude épreuve les bateaux.

extrait de Corse Matin :Bastia Tempête dévastatrice sur la Haute-Corse

                                               

                       Images de désolation sur le quai des Martyrs à Bastia investi par des torrents d'eau.

Routes impraticables, rivières en crue, éboulements, tunnel inondé, foyers privés d'électricité et de téléphone, bateaux coulés dans les ports de plaisance, commerçants sinistrés, il était encore trop tôt hier soir, pour recenser avec précision les dégâts occasionnés par les intempéries sur l'ensemble de la Corse. C'est, dans le jargon des météorologistes, une « perturbation (très) active » qui a affecté en effet, les deux départements dès jeudi soir, justifiant la mise en oeuvre de l'alerte orange. On avait annoncé 150 à 200 mm de précipitations sur l'Est de l'île mais plus encore que la pluie, qui a rempli ses promesses, le vent d'Est a sensiblement aggravé la situation, levant dans la nuit une grosse mer. Dès 4 heures, hier matin, tous les pêcheurs de Bastia, Gérard Romiti, président du comité régional des pêches en tête, étaient à l'oeuvre sur le Vieux-Port, consolidant tant bien que mal les amarres, et assistant, désarmés, aux ravages de la houle. Pannes, bornes d'eau et d'électricité arrachées, cuves de gasoil inondées, embarcations malmenées... «Plus d'un filet est parti à l'eau et nous avons manqué de cordes, expliquait-il, mais nous avons connu pire en 1978. Tant qu'on n'aura pas allongé la digue, on restera exposé à ce genre de tempête ! »

Le spectacle de la houle qui fracasse les rochers et emporte tout sur son passage était, vendredi, très impressionnant. Celui que les Bastiais ont découvert, au lever du jour, sur le quai des Martyrs ne l'était pas moins. Les eaux se sont retirées laissant apparaître des dégâts considérables. Hier matin, la mer était d'un calme insolent et c'est... sous le soleil que les équipes de la ville, les commerçants et les habitants se sont mis au travail.

Sur le Vieux Port, la jetée du Dragon n'a pas résisté bien longtemps aux assauts d'une mer démontée, comme l'explique Patrick Charoy, directeur des services techniques de la ville : « Deux fissures existaient déjà et la tempête en a provoqué deux autres. Des pierres se sont détachées et ont été repoussées jusque sur la rive d'en face, abîmant au passage des voitures garées sous le jardin Romieu ». Une étude technique sera menée lundi pour connaître l'ampleur et surtout le montant des travaux à entreprendre - depuis le transfert de compétences, la jetée est propriété de la région mais l'entretien est à la charge de la municipalité.

La digue fissurée sur une vingtaine de mètres

                           

                                          

                                         

                                                           

De l'autre côté de la ville, à Toga, le directeur du port de plaisance dressait lui aussi le bilan de ces intempéries : « La digue s'est fissurée sur une vingtaine de mètres. Nous avons neuf mètres de ponton qui ont été emportés et une trentaine de bateaux ont été endommagés. Trois petites embarcations ont même coulé et nous intervenons sur un bateau de 10 m par des actions de pompage pour le mettre en sécurité », indique Pierre-Jacques de Bernardi.

Enfin, sur la route du front de mer où la houle s'est également déchaînée, des équipes s'activent pour déblayer la chaussée.

Le maire de Bastia a annoncé hier qu'il déposerait rapidement une demande de reconnaissance d'état de catastrophe naturelle, indispensable pour que les personnes sinistrées puissent être indemnisées en pareille circonstance.

 

Notre voilier a bien résisté : nous ne déplorons que quelques dégats : un taquet arraché la passerelle endommagée et les protections des appareils de navigation envolées.

                                                             

                                                   

 

              

Après la tempête :

              

              

 

8.1.28